jeudi 27 mars 2014

Écriture de l’histoire du Sénégal, un vide à combler

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Le projet d’écriture de l’histoire générale du Sénégal « des origines à nos jours » a pour but de combler un vide né de ce que les Sénégalais ne connaissent pas suffisamment leur histoire, a soutenu le professeur Iba Der Thiam, un de ses initiateurs.

« (…) Notre démarche vient combler un vide et correspond à un besoin. Les sénégalais ne connaissent pas leur histoire », a-t-il dit dans un entretien accordé au site d’informations actunet.sn.
Un séminaire sur le projet d’écriture de l’histoire générale du Sénégal « des origines à nos jours » se tient samedi et dimanche au grand amphithéâtre de l’UCAD II, à Dakar.
« Puisque notre Histoire n’étant pas écrite, elle ne peut être que mal connue. Je ne peux pas vous dire le nombre d’élèves, d’étudiants de professeurs et de journalistes, qui nous assaillent, souvent, de questions auxquelles, ils n’ont pas de réponses », a indiqué le professeur Thiam, un des initiateurs de ce projet.
« Notre séminaire des 29 et 30 mars (samedi et dimanche) va réfléchir sur la planification et la programmation du travail à faire, afin d’ouvrir la voie à des réflexions méthodologiques sur les différents contours du Projet », a expliqué l’historien, par ailleurs député à l’Assemblée nationale.
Selon lui, par ce biais, le Sénégal souhaite « ardemment disposer d’outils, d’instruments, de moyens et de références lui permettant de situer ses origines, pour mieux se positionner par rapport à son présent et à son futur et prendre l’exacte mesure de la contribution que ses ancêtres, ses élites et son peuple actuels ont apportée au patrimoine de l’Universel ».
Le professeur Iba Der Thiam a invité l’ensemble des compétences sénégalaises à rejoindre ce projet, assurant que ses initiateurs ne comptent exclure personne.
Il a notamment fait appel aux historiens, littéraires, mathématiciens, physiciens, géographes, économistes, hommes politiques, journalistes, politologues, communicateurs traditionnels, traditionnistes et autres opérateurs économiques.
« Qu’ils soient des Sénégalais du dedans ou de l’extérieur ou des étrangers amis du Sénégal connaissant bien notre pays, ils sont conviés. Nul n’est exclu », a-t-il déclaré.
« Nous sommes ouverts à toutes les compétences et à toutes les bonnes volontés, de sorte qu’aucune ethnie, qu’aucune culture, qu’aucune religion, qu’aucune langue, qu’aucune dimension ne soit laissée de côté’’, a ajouté le Pr Thiam.

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